opération plomb durci et bye-bye 2008

Sur les berges 5 janvier

Ce qui retient notre attention cette semaine est la guerre sur la bande de Gaza.
Moi je comprends le droit d'Israël de défendre sa population contre des tires de roquette du Hammas, et là on parle pas de la salade. Je suis pas d'accord avec le Hammas et les Israëliens ont le droit de se défendre mais je peux pas m'empêcher de trouver leur réaction disproportionné. C'est comme si tu me donne une bine et que je t'envoyais dans le coma. Il y a eu une photo parue en première page de La Presse où on voyait un petit Palestinien avec un sling shot décrivant bien la situation des Palestiniens.

Ce qui est drôle sur la photo , c'est qu'on dirait que le petit gars vise des pommes de glace dont les producteur se plaignent trouver ça de plus en plus difficile. Au lieu d'attaquer des vergers, je penses que les palestiniens devrait opter pour des méthodes plus pacifique. Si Yasser Arafat avait imité Ghandi, les Palestiniens aurait peut-être leur état depuis longtemps.

Cela-dit, je comprends pas comment un peuple, comme le peuple juif, qui a tant souffert durant son histoire peut traiter un autre peuple de la façon dont il traite les Palestiniens.

Parlant de personnes persécutés, j'aimerais revenir sur les artisans du bye-bye et sur les affreuses critiques qu'ils ont reçus. Je sais que Louis Morissette est habitué à se faire persécuter; qu'il a un autre bye-bye derrière lui, une guerre avec l'empire Québecor et une très mauvaise émission d'actualité artistique derrière lui, mais là , ce concert de critiques dont il est le bouc-émissaire dépasse l'entendement.
Je trouve la réaction aussi disproportionnée que celle d'Israël envers les Palestiniens.


Dans le courrier des lecteurs de la Presse , il y avait deux textes qui disaient un peu la même affaire, qui avait trouvé ça pipi caca pète avec le commentaire classique vis-à-vis Radio-Canada: «Dire que mes impôts ont payé pour ça. » T'es impôts payent pour des affaires ben plus plate que ça. T'es impôts payent pour la survie de G.M . Tes impôts payent pour les partys de la gouverneur général. Pis ceux-là tu ne les a jamais vue à la télé. Oui, tes impôts ont peut-être servie à financer les bouteilles de veuve-cliquot que les artistes ont popés à la fin. Les deux lecteurs affirmaient dans leurs lettres qu'ils avaient honte d'être Québécois. Depuis quand est-ce que le bye-bye est une affaire d'état? Ces gens là l vont-t'ils abdiquer leur citoyenneté et demander refuge politique au Zimbabwe. C'est juste un spectacle, une revue de l'année en numéros et en sketch. Il est clair que ce bye-bye était loin d'être le meilleur et pas loin d're le pire , mais de là à faire subir aux artistes un espèce de lapidation publique .

Engager Mercier n'était pas l'idée du siècle . Je considère Mercier comme un humoriste intéressant, intelligent par son second degré et qui cherche à secouer nos idées préconçues , qui nous change des autres humoristes béni-oui-oui de notre paysage humoristique québécois. Cependant, son personnage de psychopathe enragé n'était peut-être pas approprié pour un bye-bye qui se veut un spectacle familiale et grand public. Combien d'enfants se sont-ils mit à pleurer parce que le gros monsieur barbu à la télé parlait fort et semblait fâché?

Puisque monsieur Mercier est aussi acteur jouant dans Virginie, je le verrais dans un film ou une télé-série sur le caporal Denis Lortie. Je crois que son casting serait pertinent et il serait crédible dans le rôle principale . Cependant, as-t-on envie d'inviter Denis Lortie dans notre party de famille? Pas vraiment.