vendredi 27 juillet 2007

serveur au bord de la crise de nerfs

Depuis peu, je suis à même de comprendre qu'il est possible de jouer dans la tête de quelqu'un et de le pousser dans la folie. Je commence même à comprendre ce que peut ressentir quelqu'un qui est sur le point de péter une coche. du style Jack dans The shining.

Je dois m'expliquer. Depuis quelques semaines, je travailles dans un restaurant français , qui pour la première fois est vraiment tenu par des français, qui sont en quelques sortes de nouveaux arrivants. Une gentille petite famille de Breton. Maman est au service , papa est chef, il a un fiston de vingt ans au fourneau et le cadet de quinze ans est à la plonge qui veux devenir pâtissier.

Dès le départ,, je m'étais bien entendu avec le chef, amateur de vélo et de bonne cuisine, ainsi que ses fils dont le cadet qui semblait aimer la même musique que moi, dont The Beatles et The police. En fait, c'est la mère qui me rendait fou. Alors qye je bourlingue dans des restaurants depuis une dizaine d'année cumulée, en travaillant avec cette femme,je perdais tous mes moyens. Avec elle, je n'avais aucune intelligence, je perdais toutes notions sens d'initiative pour la simple raison que je ne pouvais en avoir; car il n'y avait rien que je pouvais faire sans son consentement. Et tout ce que j'entreprenais , je devais le faire à sa façon. Je n'avais pas l'impression d'être dans un training, j'avais l'impression de me faire dresser.J'ai l'impression qu'elle voulait entrer dans ma tête; elle voulait me casser dans le but de me faire à sa main. C'est ce que dans l'armée, on appelle Brainwashing. Et ma parole! On aurait bien dit l'armée. Je ne pouvais pas parler sans sa permission. Je me suis fait chicaner parce que je parlais avec la cuisine. Nous avions une discussion sur le saumon, bordel! Si on avait été en prison , j'aurais été au trou.

La dame ne voulait pas que je prennes les commandes, sauf pour les anglais, car elle ne parles pas anglais . Elle m'envoies chercher des bouteilles de rouges dans le sous-sol: la porte est sous clé. Pourquoi? Quand je suis remonté les mains vides et que je lui ai fait remarquer l'état de fait , elle m'a semblée faussement confuse. En fait, l'interprétation que j'ai fait de sa réaction était une certaine gène camouflé en fausse surprise. Pourquoi verrouiller son cellier, si ce n'est la peur du vol auprès de ses employés. Alors que n'étions que deux employés: un pâtissier et moi-même. Elle ne me faisait pas confiance.



Envers moi, Elle n'était ni aimable ni méchante. Mais, je sentais bien qu'elle ne m'aimait pas . Je crois que j'étais trop Québécois pour elle. Ses nombreux mouvements d'impatiences envers moi étaient aussi contenus que violents. J'ai réussi à la sortir de ses gongs une seule fois, alors que je lui répondais sans cesse: << Oui, je sais.>>,à tous les ordres qu'elle me donnait. -le frigo est ouvert.-oui je sais.




Si vous saviez le nombres de banalités qu'elle dit : <>, s'en est insupportable! C'est une femme qui ne sourit jamais. Et lorsqu,elle le fait, on dirait que c'est par dépit.

Même si je ne la connais pas depuis longtemps, que j'ignore l'histoire exacte de cette famille , ainsi que la raison qui l'a poussée à s'établir en FUCKING Nouvelle France! Je suis persuadé que cette femme déteste le Québec et qu'elle l'a voulu pour suivre sa famille!

Un jours, elle m'a dit que les hommes québécois étaient des mous qui se laissaient mener par leur femme, bref, des couillons qui se laissent mené par leur Germaine! Comme elle était ma patronne , je lui ai répondu poliement: <>. Ce qui est sommes toutes assez vrai.
Honnêtement, si je n'étais pas à son emploi et que je ne dépendais pas de sa paye, je lui aurait montré quel genre de couillon je suis. , voiçi ce que je lui aurais répondu :<< Ey! ostie de française chiante! C'est pas parce qu'on est pas des osties de machos finis, des salops et des batteurs de femme, qu'on est des couillons!>>.

Les québécois n'aime pas la chicane, il va souvent donner raison à sa femme parce qu'il aime pas ça s'obstiner sur des niaiseries. Les Français, comme on dit sont des coqs et les québécois, des ours.Elle n'aime pas les ours

Autres exemple que cette femme n'aime pas le Québec: Alors que nous parlions plein air entre gars, elle m'a regardé et dit: << Ah!Oui! On dirait que vous aimez ça içi, le camping ?>>. Cette phrase d'apparence hyper-banale, prenait dans sa bouche une tout autre dimension. En effet; dans ses mots et son , ton il ne s'agissait pas tant d'une question que d'une sorte de constatation remplie d'un certain dédain , signifiant par le fait même son horreur pour cette activité et son mépris pour ceux qui s'y adonnent .

Tous ces commentaires sur le Québec me dérange car ils me semblent souvent négatif et réducteur. Je sais que cela est une accusation très grave, mais si on veut être logique et honnête dans la logique, cela revient en sommes à un certain racisme.



Autre exemple du fait que selon moi,cette dame n'aime pas le Québec et encore mois les Québécois .Biensûr, vous ne l'entendrez jamais de sa bouche, mais je crois qu'elle nous trouve colon. Elle ne l'avouera jamais à sa famille, mais elle est encore plus malheureuse ici que dans sa Bretagne natale. Pour le moment, elle n'éprouve envers sa terre d'accueil qu'un dédain, qui avec les années, se transformera en véritable mépris.

J'aimerais encore, par un autre anecdote vous expliquer le fondement de mon point de vue. Voilà: Un soir de service, nous avons reçu d'un hôtel de luxe de Montréal; un couple que je croyais marié depuis longtemps. Il s'avéra que la dame de la dame venais de la Caroline du nord et que le monsieur était un Australien. Je n'ai pas posé d'autres questions. Ils étaient très charmant et ne demandaient qu'à se faire servir ce qu'il y avait de mieux. Passer une belle soirée.
Alors que je parlais à ma patronne en bien de ce client d'origine australienne ayant consommé deux verres de blanc en apéritif , commandé sous mon conseil un verre de vendange tardive pour accompagner le foie gras,ayant suivi pendant le repas avec un bourgogne premier cru, pour terminer avec porto et cognac. Ce gentleman australien avait monté une belle facture .C'est alors que j'ai eu le malheur de dire à ma patronne que les Australiens avaient la réputation de picoler.
En disant cette phrases j'avais moi-même pratiqué du racisme. Même si dans ce cas, il s'agissait de racisme positif, je perpétuais tout de même un préjugé réducteur sur un peuple.

C'est alors que ma patronne ne manqua pas de me faire remarquer que les Québécois étaient eux aussi porter sur l'alcool, qu'ils préféraient mettre cent dollars dans un bar, que l'investir dans un bon restaurant ( comme le sien , par exemple). Pour prouver sont point sur l'alcoolisme , l'argument le plus inattaquable et aussi le plus fallacieux qu'elle sortit concernait sur les saoulons de la rue Prince Arthur qui sortent du Café Campus à trois heures du matin. .

Le sujet de ce blogue n'est pas du tout la critique d'un restaurant en particulier ,dont je nommerai pas . Il s'agit surtout d'un texte sur la relation entre un patron et un employé et de défoulement contre cette patronne qui m'a tant fait chier, et devant qui je ne disais rien.

Avec cette patronne, j'ai compris à quel point que le monde de l'hôtellerie française est un monde extrêmement codé et particulièrement sévère.où le luxe côtoie l'austérité. On entre dans son restaurant, comme on pénètre une église.
De fait, je n'étais pas serveur, j'étais comme un servant de messe.

Le deuxième soir de travail, alors que je servais une table d'anglophone, j,ai eu le malheur de faire une blague. C'est alors qu'elle m'a fait comprendre subtilement qu'elle n'aimait pas que je blaguais pas avec les clients.

Dans l'hôtellerie mondiale, la France possède les plus grands chef, la meilleure gastronomie du monde . Cependant, ils ont probablement le pire service.

Je ne sais pas si cette tradition vient de son histoire aristocratique et du relais château dont elle a héritée , cependant l'hôtellerie française a un vilain défaut d'être empesée et particulièrement obséquieuse.Pour moi, obséquieux rime avec visqueux. Un obséquieux est quelqu'un qui se montre autant de dévouement à une personne qu'il peux la mépriser.



Souvent, la relation de pouvoir qu'un employeur entretien envers un employé peut devenir étrange. De nos jours, le vrais tyrans ne sont plus politiciens, se sont des hommes riches.

Je me plais à dire que nous vivons dans une époque néoféodale. La seule différence étant qu'à cette époque, le monde savait qui était le roi.


C'est un blogue sur un système économique qui réduit ses individus, ces travailleurs à un état d'esclavage. Je sais, nous sommes en 2007, nous avons vécu la révolution industrielle: Marx, Jaurès, Germinal, Chartrand , la C.S.N, les cols bleu de Montréal.
On croit à tort que l'esclavagisme se résume à travailler pour quelqu'un sans être payé , alors qu'il s'agit principalement d'un homme qui se fait exploiter par un semblable

L'esclavagisme est principalement un état de dépendance. car l'esclave ne possède aucune autodétermination.La vie d'un esclave est soumise à une autre volonté.


La différence entre les esclaves du temps des romains et ceux d'aujourd'hui est que de nos jours, les vrai esclaves gagnent souvent de très gros salaires. Ce n'est pas que ces fabuleux enfants qui fabriquent des jouets.

Le père Noël existe vraiment . Son royaume n'est pas au pôle nord ,il est Chine. Ses lutins ne sont pas des lutins: il S'agit en fait d'enfants chinois.

À SUIVRE

jeudi 5 juillet 2007

vacances de la construction

Au Québec, on vient de s'apercevoir que le développement du grand réseau routier qui a suivi la révolution tranquille a été , semble-t-il, conçu par des ingénieurs qui découvraient le LSD.Il semble aussi que, à travers la commission Johnson, de vieilles magouilles semblent vouloir refaire surface. Alors que sortant de la grande noirceur, le Québec mettait tout en oeuvre pour entrer dans la modernité, période de grands chantiers ayant probablement connue son apogée avec l'expo 67, le métro, les olympiques de 76 et les projets hydroélectrique de la Manic . C'est ainsi que dans cette effervescence de construction, des entreprises s'initiaient à arnaquer le gousset grand ouvert du gouvernement et que ses fonctionnaires apprenaient à en profiter. Ce n'était pas tant l'époque de la libération sexuelle que celle de la liberté de construction.

Pourtant, quarante ans plus tard , suivant cette énorme bordel de chantier,lorsqu'un accident,aussi tragique que absurde par lui-même qui est l'effondrement du viaduc du boulevard de la Concorde,( absurde du fait que cette tragédie n'aurait jamais dut se produire par elle-même , ayant inutilement eu pour conséquences la perte de vies humaines , Nous, Québécois , nous nous réveillons soudainement avec la désagréable impression que les gens qui ont réalisé les travaux auraient économisé sur l'acier, et ce, sur le dos de la collectivité.

Alors que la majorités de la réalisation de ces structures routières ont connu un dépassement de coût exorbitant,comment ce fait-il que moins de cinquante ans plus tard,nombres d'entre-elles semblent vouloir nous chier entre les mains?

La pire des nouvelles, face à ce scandale est que la collectivité devra payer encore une seconde fois pour le même vole qu'elle a subit quarante ans plus tôt.

Qu'est-ce que la commission Johnson nous apprendra? Le moins possible.On fera tout simplement preuve d'une fausse justice pour éviter la rebellion populaire. La meilleure méthode que les états ont trouvé pour contrôler leurs scandales est de créer des commissions. Depuis la commission Gomery, ces dites commissions sembles si pratique à un gouvernement qui semble vouloir démontrer une certaine justice au peuple tout en contrôlant son contenu. Particulièrement ses vérités et conséquences.


Le stade Olympique aurait coûté dix fois le prix. Pourtant,cette oeuvre architecturale qui , faute d'argent , demeura innachevée durant de nombreuses années, tombent en morceaux. Il paraît même que le stade s'affaisse tranquillement dans un sol impropre à le soutenir .En effet, il paraîtrait qu'à l'époque, trop content de recevoir le monde entier , l'ingénérie n'ait jamais fait d'études géologiques avant d'ériger cette chose qui ressmble à grosse cuve de toilette. Devant ce monument, je me sens comme un parisien devant la tour Eiffel; Une espèce de dégoût et d'admiration: Une sorte de amour-haine. Cependant, la tour Eiffel a plus de cent ans, et je parierais qu'elle tientra encore très longtemps, . Alors que d'ici une cinquantaine d'années, je ne serais pas surpris de voir le stade prendre le statut de ruine , comme le colisée de Rome et la tour de Pise . D'ailleurs, ce sera un deux dans un : Un stade effondré avec une tour qui penche. La bonne nouvelle c'est que cela va attirer du touriste.

Comment expliquer cela ? Selon moi, de la même façon que le reste. Je connais l'oncle d'un ami qui est devenu millionnaire en participant à la construction du stade olympique, alors qu'il n'était lui-même qu'un petit entrepreneur parmi d'autre du gigantesque stade au toit suspendu . Pourquoi? Comment s'y est-il pris? la réponse est aussi simple (et de nombreuses personnes atteinte emphysème, ancien fumeur ayant payé leur cigarette top chère) en cracheront leur poumons): De nombreux matériaux dûment facturés au gouvernement qui rentraient sur le chantier du stade en ressortait souvent de l'autre côté.



Mais la vrai question que la commission Johnson est sur le point de mettre à jour malgré elle, est à savoir combien de ces structures routière datant des quarante dernières années qui nous entourent ont été réalisées négligemment, sur le dos de la collectivité ? Un entrepreneur peut bien mentir , mais s'il y a une chose qui ment pas, c'est la lois de la gravité. Soudainement, on voit un ministère des transports, etc... extrêment parano.

Il veulent refaire l'échangeur Turcot. Combien cela va coûté? Et pourquoi maintenant?.D'après moi,( et cela est une supposition de ma part) quelqu'un, quelques part, sait que la structure va tomber et ne veut pas inquiéter la population. Cela-dit. cela est une bonne idée de ramener la route au niveau du sol. J'ai toujours trouvé que cet échangeur avait presque l'air de tenir à l'équilibre.

C'est comme si les travaux consistaient la faire tomber plus vite . Mais ce que les autorités ont surtout réalisé c'est qu'il était avantageux de décider de l'effondrement d'une structure , et par le fait même de prévenir des pertes de vies humaines .
En effet, Il n'y a rien dont la vie humaine dépende davantage que d'une structure suspendue : en effet que celle-ci se trouve en dessous ou dessus de l'être humain, la menace est différente mais le danger tout aussi présent.

En plus . Faire des longs chantiers coûtent plus cher à l'État mais lui permet aussi d'étaler davantage les paiements sur celui-çi. Cela dit, la vrai raison de ces rénovation est de dévier la circulation au plus sacrant de cette route en échasse . Le fait que l'échangeur tienne encore aurait convaincu de nombreux ingénieurs athés de l'existence de Dieu.

Je sais que se sont les vacances de la construction qui viennent de débuter, que le moment est mal choisi pour lancer le débat, mais que ceux à qui le casque de protection ne fait pas,qu'ils dorment en paix dans un camping quelconque de wildwood. Mais, que ceux qui se sont payés un condo en Floride en fourrant le système: Que la grande commission Jonhson trouble votre sommeil, que vos vacances soient maudites. Premièrement je vous souhaite à vous aussi un temps de merde. je vous souhaite qu'il fasse ni beau , ni nuageux , ni chaud, ni froid. Que chaque journées apportent son lot de pluie. Pour être encore plus sadique, je vous souhaite une toute petite apperçu de ce qui aurait pût être une belle journée, totalisant vingt minutes de soleil. Et que la foudre s'abat sur vous. Bonne vacances quand même!